29 août 2016
L’Outaouais est une région de contrastes et de déséquilibres où se côtoient des populations très bien nanties et d’autres qui, à l’opposé du balancier, sont extrêmement pauvres. Le coût de la vie très élevé rend la qualité de vie d’autant plus difficile, voire inexistante, pour le segment de la population confronté à la pauvreté. Le coût des loyers est le plus élevé du Québec, et les loyers abordables comptant plus de deux chambres à coucher relèvent d’une véritable quête du Saint Graal. Malgré cela, les mesures d’urgence ont pris fin en 2005 puisque le taux d’inoccupation, dans certains territoires de l’Outaouais, est au-dessus du seuil admissible. Encore une fois, cette statistique est trompeuse ; il y a certes des logements disponibles, mais la plus grande part de ceux-ci est inabordable pour les gens à faible revenu.